COSMIC FIELDS
Très longtemps pensé comme un manifeste psychédélique aux ambitions lunaires, Cosmic Fields exploite désormais une nouvelle liaison entre la pop abstraite et le groove progressif. Après un premier album aux allures planantes et rétro (2016), le groupe genevois livre avec "Shangri-La" un deuxième disque qui invite l'auditeur à plonger dans l'aquarium de la Prog Art Pop, complété par des réflexions candides et rêveuses, bourré de souvenirs vaporeux.
Aux suites des nombreux concerts donnés en Suisse et France pour défendre leur premier album éponyme, un bassiste est venu compléter la formation pour leur deuxième passage en studio, laissant plus de place aux envolées de synthés et permettant de proposer un groove plus abouti. Cosmic Fields, accompagné dans sa mission par Todd Rundgren, Neu, Haruomi Hosono, et d'autres pépites 70s représentées de manière moderne, se donne pour but de faire découvrir la bande-son d’un roadtrip sous-marin et introspectif, imaginé depuis un bout de lac agité mais apaisant.
"Shangri-La" se dévoile lentement, oscillant entre des mélodies naïves, à l'image d'un paysage générique de Hayao Miyazaki ("Melophonia", "Long Gone") ou encore l'étude des formes abstraites de Sophie Taeuber-Arp ("Zanzibar", "Aquarius Occurrit Scorpio"), l'artiste dada suisse grandement saluée par le chanteur-guitariste Albert S. Rivera, en charge de l’identité visuelle du groupe.
L'album a été enregistré en cinq jours au printemps 2017 au studio La Fonderie à Fribourg. Enregistréet mixé par Vincent Hänggi (déjà à l’oeuvre sur le premier album), puis masterisé par Adi Flück (Centraldubs, Berne).